A quel point l’opinion publique est-elle influencée par des comptes dits « automatisés » notamment sur les réseaux sociaux ? Est-ce que ces robots, souvent manipulés par des gouvernements ou groupements d’intérêt privés, représentent un véritable danger pour nos démocraties ?

Ce sont notamment ces questions que prend pour sujet d’étude le projet européen COMPROP, coordonné par l’Université d’Oxford. En donnant une définition à ces informations intentionnellement erronées et en cherchant leurs origines sur internet, les chercheurs ont découvert une véritable stratégie de propagande informatique (sur Facebook, YouTube…), instaurée et automatisée grâce à des algorithmes. Selon COMPROP, la cible de ces « comptes-robots » représente environ 10% à 20% de la population (souvent des adultes mécontents). Cette partie de la population a en conséquence un réel impact de décision et peut faire basculer les résultats de certaines élections. Le projet a surtout mis en évidence que durant la COVID-19 le phénomène des « fake-news » s’est considérablement propagé. Les scientifiques alertent donc sur la responsabilité des Etats à contenir et à lutter contre ces machines à propagande informatique afin de mieux protéger nos démocraties.

Pour en savoir plus : https://tinyurl.com/xyk37b9c

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