IA dans le domaine aéronautique

L’intelligence artificielle (IA), c’est-à-dire la capacité de produire des dispositifs aptes à simuler de l’intelligence humaine, a une histoire de soixante ans. Néanmoins, elle n’était jamais aussi poussée comme aujourd’hui. Grâce à la généralisation de l’utilisation de réseaux et de la collecte de données, les systèmes dotés d’IA sont très matures et déployés dans de nombreux secteurs. L’aviation n’y fait pas exception. Dans ce domaine, l’IA a vocation d’assurer un maximum de confort, de sécurité et de sûreté au passager, au centre de la technologie. Plusieurs projets européens tendent à innover dans ce secteur. En voici deux exemples :

Cyberattaques dans le domaine aéronautique

Les cyberattaques sont une réelle menace depuis plusieurs années, notamment dans un contexte de guerre. Elles visent aussi le secteur aéronautique où elles peuvent générer des perturbations très dangereuses, notamment au niveau des réseaux de communication aérienne. Concrètement, cela peut prendre jusqu’à six minutes, afin qu’une perturbation soit confirmée. En effet, le pilote pendant ce temps n’a pas accès aux ordres et conseils du contrôleur aérien.

Le projet européen SINAPSE a mis en œuvre un dispositif utilisant l’IA pour prévoir ces pannes. Grâce à une infrastructure de réseau dynamique et efficace, le mécanisme d’IA peut détecter des défauts du système et ainsi l’ajuster proactivement par une mise à jour.

Pour en savoir plus : https://www.sesarju.eu/projects/sinapse

IA, météo et trafic aérien

Les perturbations météorologiques sont depuis toujours redoutables pour l’aviation. Aujourd’hui le projet européen ISOBAR met en œuvre des modèles prédictifs aidant les gestionnaires du trafic aérien à mieux anticiper ces perturbations, notamment les grosses tempêtes. Ceci a un impact positif concret sur la sûreté et sécurité, mais aussi sur les retards et annulations de vol. Les systèmes de gestion de trafic aérien sont limités à un nombre défini d’avions dont ils peuvent garantir la sécurité. Les orages réduisent ce chiffre, ce qui génère des retards et annulations importants. ISOBAR prévoit un système identifiant avec haute précision la zone de l’activité orageuse, ce qui limite la zone de vigilance et évite la baisse du chiffre de capacité des contrôleurs aériens.

Pour en savoir plus : https://isobar-project.eu/