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Yves Collen - Panem

Adhérents ADI

Innovation

PANEM nous rejoint pour accélérer son potentiel d’innovation

PANEM, fabricant précurseur de meubles et cellules de fermentation pour les boulangeries et pâtisseries, est récemment devenu adhérent d’ADI. Une décision stratégique pour cette PME indépendante, qui mise sur son ancrage local et le développement d’équipes pluridisciplinaires pour maîtriser toutes les étapes de production. Pour accélérer son développement, une solution s’est rapidement imposée : l’innovation à tous les niveaux. Nous avons échangé avec Yves Collen, nouveau président, qui nous a expliqué comment PANEM compte transformer ses défis en opportunités, notamment avec l’aide d’ADI.

PANEM, un acteur local qui s’impose sur la scène nationale et internationale

Pouvez-vous commencer par nous présenter PANEM ? Des chiffres clés à nous partager ?

Yves Collen : « PANEM est une PME indépendante, profondément ancrée sur le territoire néo-aquitain, dans les Deux-Sèvres. Nous sommes les inventeurs du premier brevet mondial pour la fermentation contrôlée du pain, une innovation majeure qui a permis aux boulangers de maîtriser la pousse du pain. Ils ont ainsi pu gagner en flexibilité et en heures de sommeil. Ce brevet, déposé par notre fondateur Norbert Cosmao en 1969, a marqué l’histoire de la boulangerie et a propulsé PANEM sur la scène nationale et internationale.

Au fil des années, nous avons élargi notre gamme de meubles dédiés à la fermentation. Nos produits se répartissent en quatre grandes catégories :

  • Les meubles et cellules de fermentation pour produits frais ou surgelés
  • Les surgélateurs et conservateurs
  • La surgélation et le refroidissement rapide ainsi que les étuves pour l’industrie
  • Les vitrines pour boulangeries et pâtisseries majoritairement mais aussi des espaces de ventes et/ou de restauration (agencement)

Aujourd’hui, nous réalisons un chiffre d’affaires d’environ 14 millions d’euros (2025), avec une présence sur tous les continents grâce à un réseau de 150 distributeurs (+ de 35 % du CA avec 70 distributeurs). Cependant, nous avons conservé un seul et unique site de production. Tout se passe à La Crèche, dans l’ex-Poitou-Charentes, où nous avons centralisé l’intégralité de notre production sur un site de 12 000 m². Nous employons 80 personnes, dont 16 dans nos bureaux d’études. »

Développer les savoir-faire et préparer un écosystème propice à l’innovation pour relever les défis

Comment est organisé PANEM pour répondre aux défis d’un marché aussi large et exigeant ?

Yves Collen : « Tout produire localement pour maîtriser chaque étape. Nous avons très peu de sous-traitance, sauf pour certains composants très techniques ou que l’intégration serait trop coûteuse. Pour y parvenir, nous pouvons compter sur une organisation humaine et agile. Nous comptons 27 métiers différents sur notre site : ingénieurs mécaniques, ingénieurs frigoristes, opérateurs en tôlerie, soudure, menuiserie… Sans oublier les designers, dessinateurs, le marketing et les techniciens de nos bureaux d’études, le tout dans un environnement international. Cette diversité nous permet de répondre efficacement à des demandes très variées et souvent sur mesure.

Nous nous battons à l’échelle mondiale contre de grands groupes. Notre seul moyen de perdurer : la qualité, la diversité de nos produits et de nos marchés. Nous avons ainsi appris à anticiper les besoins des clients. Nous disposons de plusieurs mois d’avance en stock de matières premières, car nos clients nous laissent très peu de temps pour produire. C’est là que nos équipes pluridisciplinaires montrent tout leur potentiel. Cette organisation nous garantit une agilité à toute épreuve.

Un autre élément clé pour réussir, c’est l’innovation. Et justement, c’est notre prochain défi. »

Justement, quelle place occupe l’innovation au sein de PANEM ?

Yves Collen : « Depuis plusieurs années, nous avons mené des investissements majeurs, souvent en mode défensif, pour moderniser nos outils de production et anticiper les futurs besoins des clients. Nous allons inaugurer début décembre une unité de production de 3 000 m², nouvellement équipée d’un parc de machines de tôlerie à la pointe de la technologie, l’ensemble représentant un investissement de 6 millions d’euros. Ce nouvel outil de production nous rend beaucoup plus flexible et intrinsèquement plus performant.

L’ensemble de ces équipements et de nos opérateurs répondent au même objectif : pouvoir s’adapter à tout type de commande. 

Réussir à mettre tout cela en place nous prend du temps et nécessite des investissements conséquents. Ces efforts nous permettent aujourd’hui d’être plus productifs et réactifs vis-à-vis des demandes de nos clients. Mais pas seulement ! Aujourd’hui, nous sommes dorénavant en mesure de mener une politique de recherche et développement de grande ampleur en dégageant du temps et de l’énergie pour l’innovation. Je suis convaincu que c’est la clé pour permettre à PANEM de continuer sa croissance.

Maintenant que nous avons créé un écosystème nous permettant d’optimiser la production technique, dès 2026, nous lançons la mise en place d’un écosystème favorisant l’innovation. Cela passe par plusieurs axes :

  • Booster notre R&D. Notre gamme principale n’a pas été revue en profondeur depuis 2008. Bien sûr, l’amélioration continue fait partie de notre ADN mais cette gamme a besoin d’un coup de neuf, et nous devons innover pour répondre aux attentes de nos clients.
  • Nous ouvrir à de nouvelles idées et technologies, en rencontrant les autres acteurs locaux et en participant à plus d’événements et de rencontres.
  • Former nos équipes et nos clients à l’innovation et l’inclure pleinement dans notre culture d’entreprise. Nous souhaitons d’ailleurs créer une "école" de formation en interne et, à terme, proposer ces formations à nos clients finaux pour qu’ils profitent pleinement de nos produits.

Notre adhésion à ADI s’inscrit justement dans cette démarche. Nous ne pouvons plus avancer seuls. Le monde évolue trop vite, surtout par rapport à notre taille d’entreprise, et nous devons nous appuyer sur un réseau d’experts et de partenaires pour concevoir de nouveaux produits et attaquer de nouveaux marchés. ADI est le partenaire idéal pour nous challenger, nous mettre en relation avec d’autres entreprises et créer un univers propice à l’innovation. » 

    Panem investit dans un parc machine avec un cofinancement de l'UE
    Panem investit dans un parc machine avec un cofinancement de l'UE
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    Panem investit dans un parc machine avec un cofinancement de l'UE
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    « Aujourd’hui on ne peut plus avancer seul, c’est là qu’ADI intervient »

    Pouvez-vous nous en dire plus sur les raisons de votre adhésion à ADI ?

    Yves Collen : « Comme je l’ai dit, l’innovation est le meilleur levier de croissance pour PANEM. Sur notre secteur, ce n’est pas le marché qui est bloquant, c’est bien le manque d’innovation. Nous devons sortir de notre zone de confort et regarder à l’extérieur pour nous inspirer. Pendant des années, nous avons compté sur notre capacité interne à concevoir des produits. Mais aujourd’hui, cela ne suffit plus.

    Nous devons recréer une dynamique de créativité au sein de nos équipes. Comme expliqué plus tôt, nous avons terminé nos grands travaux sur notre site de production. Tout est au point. Nous avons réuni les conditions pour accélérer sur l’innovation. C’est là qu’ADI intervient. Leur expertise et leur connaissance du réseau vont nous permettre de rencontrer d’autres acteurs et de challenger notre organisation. Nous avons déjà commencé à profiter de ce réseau qualifié grâce à nos interlocuteurs ADI dédiés : Noëlla Messier et Landry Pailler. 

    PANEM a aussi participé en tant qu’exposant au Salon Inversé des Achats Responsables NéoBusiness à Niort. Échanger avec ces autres structures permet le brassage d’idées et donc, à terme, un gain de productivité.

    C’est donc avec l’aide d’ADI que nous comptons démultiplier notre envie de créer de nouveaux produits, attaquer de nouveaux marchés et accélérer notre veille technologique. Notre approche est pragmatique : nous avons passé cinq ans à courir après des objectifs de productivité, notamment suite à la période COVID. Maintenant, il est temps de structurer une équipe capable de répondre à tous les défis, qu’ils soient techniques (IA, IoT, impression 3D…) ou organisationnels. Nous voulons aussi former nos collaborateurs et nos clients à l’utilisation optimale de nos machines, et ADI nous aidera à mettre en place cette culture du partage et de l’innovation. »

    Vous avez mentionné l’événement NéoBusiness dédié aux achats responsables. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie RSE ?

    Yves Collen : « Sans vraiment y penser, la RSE est au cœur de la politique PANEM depuis le départ. Du fait de notre organisation, où tout est centralisé sur notre site de La Crèche dans les Deux-Sèvres, nous sommes ancrés sur le territoire. Le local est au cœur de notre ADN.

    Les achats responsables sont un pilier de notre organisation. Nous travaillons avec des fournisseurs du Nord de la Nouvelle-Aquitaine ou de Vendée/Pays de la Loire. Pour les quelques composants introuvables en France, nous nous fournissons exclusivement chez des entreprises européennes. Cette recherche de fournisseurs à proximité va encore accélérer. D’où notre présence en tant qu’exposant au Salon Inversé des achats responsables.

    Nous sommes fiers d’être labellisés Origine France Garantie depuis 2014. Nous avons poussé l’effort plus loin en atteignant un taux minimum de 93 %, voire 100 % pour les vitrines.

    Nous avons toujours privilégié la proximité, car nous avons besoin de connaître nos partenaires, de les rencontrer et d’échanger avec eux. Ils ont des choses à nous apprendre. Cette relation de confiance est donc essentielle pour innover ensemble. La vente de pièces détachées est aussi au cœur de notre stratégie d’entreprise. Nous sommes ainsi très, très loin de l’obsolescence programmée de nos machines et/ou composants, permettant à de multiples intervenants de réparer des machines de plus de 30 ans. De plus, nous réalisons pour certains clients des remises à neuf de machines pour les faire perdurer dans le temps. Cette approche RSE et cette capacité à accompagner nos clients sur le long terme font de nous un partenaire sérieux et reconnu. »

    Si vous deviez donner un conseil ou un retour d’expérience à une autre entreprise de Nouvelle-Aquitaine ?

    Yves Collen : « Osez-vous ouvrir, ne restez pas seul ! Dans les entreprises industrielles comme les nôtres, il est facile de s’enfermer dans une culture du ‘on sait faire, point’. Mais si demain il faut s’adapter à un nouveau besoin, cette manière de penser deviendra un véritable problème.

    Il faut oser regarder à l’extérieur, se challenger et créer un écosystème qui nous pousse à innover en permanence. C’est pourquoi nous avons adhéré à ADI. Nous comptons sur cet accompagnement pour nous guider vers de nouveaux acteurs, partager de nouvelles idées et ainsi accélérer notre créativité. Ce nouveau partenaire va nous permettre de sortir de notre zone de confort et d’intégrer l’innovation dans nos gènes.

    C’est aussi un message fort pour nos équipes : l’innovation n’est pas une option, c’est une nécessité. Et pour y parvenir, il faut savoir se lâcher, s’ouvrir et se laisser stimuler par des idées nouvelles. »

    Nous sommes fiers de compter PANEM parmi nos adhérents ADI. Cette PME néo-aquitaine indépendante et résiliente, ancrée dans son territoire est tournée vers l’innovation. Son adhésion à ADI marque une volonté claire : accélérer sa transformation en s’appuyant sur un réseau d’experts et de partenaires. Cette collaboration avec PANEM montre comment une entreprise peut allier un savoir-faire industriel reconnu dans le monde et innovation pour continuer de se développer.

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    Un article de notre lettre d'info ADITIV