L’activité humaine urbaine et le changement climatique augmentent la température dans les villes. Ces zones citadines soumises à des microclimats particulièrement chauds sont nommées « îlots de chaleur urbaine ». En recourant aux technologies de l’observation de la Terre, le projet URBANFLUXES a identifié les « points chauds » de trois villes européennes : Londres, Héraklion et Bâle. Le projet financé par l’Union européenne à hauteur de 499 375 € dans le cadre du programme Horizon 2020 réunit huit partenaires de huit pays européens différents. La principale question est de savoir si on est capable de fournir, au travers l’observation de la Terre, des estimations fiables de la distribution spatio-temporelle du flux de chaleur anthropique (chaleur créée uniquement par l’activité humaine), à l’échelle locale et à l’échelle de la ville. URBANFLUXES étudie le potentiel de l’observation de la Terre pour récupérer le flux de chaleur anthropique, en tant qu’élément clé du budget énergétique urbain. Le projet développe une méthode utilisable de manière opérationnelle dans un avenir proche, lorsque des observations avec une résolution temporelle adéquate seront disponibles.

Pour en savoir plus : tiny.cc/vflguy